Les aînés: l'urgence nationale - François Legault
François Legault annonce que les activités dans les hôpitaux du Québec seront limitées aux urgences jusqu’à nouvel ordre.
Il a voulu rassurer les Québécois, les traitements urgents comme pour le cancer seront maintenus.
Le gouvernement veut déplacer du personnel des hôpitaux vers les CHSLD ou il manque plus de 2 000 travailleurs.
Selon Monsieur Legault les soins aux aînés sont devenus l’urgence nationale alors que plus de 4 000 sont atteints de la Covid-19.
Au Québec,il y a eu 62 nouveaux décès depuis hier pour un total de 939.
19 319 personnes sont atteintes de la Covid-19 ce lundi, 962 de plus qu’hier.
On compte 1 169 hospitalisations en hausse de 67 par rapport à dimanche. 15 nouveaux patients ont été admis aux soins intensifs pour un total de 198.
BILAN RÉGIONAL
La Capitale-Nationale a enregistré 5 nouveaux décès dus à la Covid-19 au cours des dernières 24 heures.
Cela porte le nombre de victimes à 28. 16 cas confirmés se sont ajoutés pour un total de 615.
Aucun nouveau décès en Chaudière-Appalaches, qui en compte 7 depuis le début de la crise.
Il y a 333 cas en Chaudière-Appalaches, 4 de plus qu’hier.
LEGAULT ET LES ÉCOLES
Le premier ministre du Québec ne sait toujours pas quand les écoles vont pouvoir rouvrir.
François Legault a déclaré aujourd’hui qu’aucune décision n’a encore été prise.
«Honnêtement, aujourd’hui, on n’est pas prêt à annoncer une ouverture des écoles dans deux semaines a dit Monsieur Legault.
On va y aller graduellement a-t-il précisé lors de sa rencontre avec la presse lundi.
Il a ajouté qu’on allait privilégier la relance des entreprises, avant les services de garde et les écoles.
QUÉBEC ET LES SYNDICATS
Le président du Conseil du trésor, Christian Dubé, rencontrera les syndicats mardi pour discuter du salaire des préposés aux bénéficiaires.
François Legault a dit qu’il voulait régler le dossier rapidement.
Il a demandé à Christian Dubé de convoquer les syndicats de la santé pour entreprendre des discussions dès à présent.
Le premier ministre a répété à plusieurs reprises depuis le début de la crise qu’il regrettait de ne pas avoir augmenté les préposés plus tôt, pour pallier la pénurie de main-d’oeuvre dans ce corps d’emploi essentiel au bon fonctionnement des établissements de santé.