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Que faire avec nos bouteilles vides?

La situation actuelle force la santé publique à mettre sur pause la collecte des bouteilles consignées et des canettes. 


Puisque cette crise dure depuis plusieurs semaines, peut-être que vous croulez sous les « corps morts » et qu'ils prennent de la place chez vous. 


Après avoir lu cet article de La Presse, j'ai posé la question à Recyc-Québec pour obtenir la recommandation officielle. 


Devons-nous simplement garder nos contenants le temps que ça dure? Devons-nous placer nos bouteilles et nos canettes au recyclage? Quelles sont les conséquences de simplement jeter nos caisses vides à la poubelle? 


Voici la réponse : 


Non. Il n’est pas recommandé de mettre ses bouteilles au bac de récupération.


Ces bouteilles doivent être retournées aux embouteilleurs. 

En temps normal, les brasseurs les récupèrent chez les détaillants pour les utiliser près de 15 fois. Le consommateur doit être en mesure de les rapporter chez les détaillants.

 

Près de 100 millions de ce type de contenants sont en circulation. L’impossibilité pour les brasseurs de récupérer ces contenants met en péril la capacité des brasseurs de continuer à approvisionner le marché québécois.

 

De plus, la destruction du stock de bouteilles réutilisables (qui se retrouvent dans la collecte sélective ou encore dans les rebuts domestiques) constitue également un impact économique important pour les brasseurs, ainsi qu’une perte sur le plan environnemental.

La collaboration de la population est demandée pour éviter que ces contenants ne soient jetés aux ordures et se retrouvent dans les sites d’enfouissement.

 

Lorsque c’est impossible de conserver vos contenants, nous vous invitons à contacter les détaillants en alimentation (épicerie, dépanneur) avant de vous déplacer, afin de vous informer s’ils sont en mesure de reprendre vos contenants. Nous vous invitons également à proposer un moment spécifique avec votre marchand afin de procéder au retour des contenants et ainsi éviter les heures de grandes affluences.

 

 

PHOTO IVANOH DEMERS, ARCHIVES LA PRESSE