Registre québécois des armes à feu: Le président du Centre Culturel Islamique appui Québec
Le président du centre culturel islamique de Québec, où a eu lieu la fusillade meurtrière du 29 janvier 2017, réclame un renforcement des procédures permettant l'accès aux permis de possession d'armes à feu.
Dans une lettre transmise au premier ministre François Legault, Boufeldja Benabdallah, déplore une faiblesse dans la vérification d'antécédents liés à des troubles mentaux dans certaines circonstances.
Il rappelle que le suspect qui a fait 6 morts et 8 blessés, à la mosquée, avait des antécédents de troubles mentaux, mais que la Sûreté du Québec n'avait pas vérifié.
En demandant son permis, l'assassin a nié sur le formulaire avoir eu des épisodes dépressifs et M. Benabdallah signale que ses proches n'ont pas signalé ces épisodes aux autorités.
À son avis, si la police avait été alertée des antécédents de l'assassin du Centre culturel islamique, elle aurait pu faire une saisie préventive des armes en sa possession.
Il conclut en disant que le Centre culturel islamique de Québec appuie l'immatriculation de toutes les armes à feu et souhaite la mise en vigueur définitive par le gouvernement du Québec, dès le 29 janvier, de la Loi sur l'immatriculation des armes à feu.