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Le défunt Jacques Daoust écorche ses anciens collègues dans un testament politique

L’ancien ministre de l’Économie du Québec, le défunt Jacques Daoust, est resté hanté par l’affaire de la vente des actions de Rona à laquelle il s’opposait, et affirme s’etre fait piéger par son propre gouvernement. Dans un testament politique qu’il a laissé à des conseillers, on apprend que cette histoire l’a suivie jusque sur son lit de mort.


Dans le document consulté par le bureau d’enquête de QMI, M. Daoust affirme avoir été piégé par un jeu de coulisses entre son directeur de cabinet, Pierre Ouellet, et une personne ayant plus d’autorité qu’un ministre comme lui. Pierre Ouellet est celui qui aurait passé par-dessus son autorité en approuvant par courriel la vente des actions de Rona qui s’est finalement retrouvé dans les mains d’intérêts américains.
Il dit avoir eu beaucoup de pression pour assumer cette mauvaise décision prise dans son dos. Il serait resté ministre s’il avait accepté de mentir, mais Jacques Daoust ne ment pas, écrit-il. C’est pour cette raison qu’il a démissionné.


De toute façon, sa présence dérangeait depuis un bon moment puisqu’il avait l’indépendance intellectuelle et financière pour tenir tête au cabinet du premier ministre Couillard.